Un seul océan, l’océan unique, c’est 75% de la surface de la terre, 3800 mètre de profondeur, 98% du volume offert à la vie sur la terre, c’est par ces mots que Gilles Bœuf a ouvert la conférence « L’océan, une seule santé » qui s’est tenue mardi 21 janvier au centre culturel à Isle (87).

En préambule de cette soirée, organisée par le Collège Jean Rebier, l’ERENA site Limousin et l’Université de Limoges, il a répondu aux questions des collégiens, lycéens et étudiants sur son parcours, ses recherches et son métier.

« L’océan, une seule santé »

Gilles bœuf, océanographe et chercheur passionné a pendant plus d’une heure fait partager son engagement et sa passion pour le vivant.

En rappelant que la biodiversité, c’est la partie vivante de la nature dont nous faisons partie. « L’humain est un être vivant ».

Il a insisté sur la responsabilité de l’homme dans l’effondrement de la biodiversité qui a beaucoup à voir avec les trois gros défauts de l'humain.

• L'imprévoyance. On fait tout et n'importe quoi sans réfléchir à ce qui va se passer.
• L'arrogance. Ils sont toujours meilleurs que les autres humains.
• La cupidité : toujours plus.

Aucune autre espèce vivante n'est comme ça.

À cela s’ajoute :

• Le changement climatique, la température des océans, l’augmentation du niveau de la mer
• La pollution
• La dissémination des espèces

Pour que demain on vive mieux, il faut s’inspirer du vivant, le vivant permet de résoudre les questions particulières

« La libellule vole à 100km/h avec 2 watts seulement et ça depuis 215 millions d’année ! » a-t-il rappelé.

Une seule santé, c’est aller regarder le vivant, c’est les humains, les animaux, les plantes et les écosystèmes en prenant en compte les maladies de l’agriculture.

Il faut une métamorphose de pensée pour changer nos comportements

Le vivant nous nourris, il nous soigne, on respire grâce à lui, il nous permet de nous habiller, de s’inspirer, de s’abriter et de s’émerveiller.