La médecine physique et de réadaptation (MPR), plutôt désignée sous le terme de
médecine physique et de réhabilitation dans le monde anglo-saxon, est d’abord fondée sur le
principe de bienfaisance. Mais la bienfaisance est en quelque sorte confondue avec une visée :
celle d’un retour aux normes. Mais le bien-être est-il toujours un retour à la normale ? Comment
concilier la bienfaisance avec une éthique de la compréhension ? La société n’a-telle pas aussi
le devoir de s’adapter aux personnes handicapées, blessées, malades ? Une éthique du care
fondée sur l’empathie doit aussi prendre en compte les compromis existentiels élaborés par les
personnes victimes de troubles moteurs, sensoriels ou neuropsychologiques qui ont bouleversé
leur vie : telle est la condition de la prise en compte de leur autonomie donc de leur dignité
humaine.
L'article, à paraître dans la revue Ethique et Santé peut avec l'accord des éditions Elsevier être consulté dans son intégralité et gratuitement jusqu'au 10 juillet 2022 en cliquant sur le lien suivant
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Je souhaite aux lecteurs intéressés par ce sujet une bonne lecture
Roger Gil