En plein climat covidique, le cheminement parlementaire de la proposition de loi sur le patrimoine sensoriel de l'humanité, avec ses bruits et ses odeurs, constitue un intermède roboratif. Il ouvre à cette dimension de la bioéthique, qui dépassant l'éthique biomédicale, souhaite être comme Fritz Jahr l'avait proposé, une éthique du vivant qui rend l'humanité solidaire de son environnement cosmique, minéral, végétal, animal et humain. C'est cette vision intégrative de la bioéthique qui tient les clés de la santé, du bien-être et d'un avenir "vivable" pour l'humanité.

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